Faut-il investir dans l’action Meta en 2025 ?
Mark Zuckerberg a bâti son empire sur les relations humaines et compte poursuivre son développement en misant sur l’intelligence artificielle et la robotique. Pour gagner son pari, Meta Platforms prévoit des centaines de milliards d’investissements.
Mais, face à une concurrence accrue, le succès sera-t-il au rendez-vous ? Et, question subsidiaire, voulez-vous faire partie de l’aventure en achetant des actions Meta ? Avant de vous décider, lisez ce rapport financier facile qui regroupe les principales données à connaître sur l’entreprise.
Depuis octobre 2022, le cours de Meta est passé de 87$ à près de 800$.
Le groupe, dirigé par Mark Zuckerberg, publie un bénéfice de 62 milliards de dollars en 2024, grâce à ses revenus publicitaires et malgré l’échec du Métavers.
Meta Platforms prévoit de créer une superintelligence, mais reste la cible de plusieurs controverses susceptibles de menacer son modèle économique.
Les informations fournies sont uniquement à but éducatif. Finclub ne propose pas de conseil en investissement ni de services de courtage. Nous ne recommandons pas d’acheter ni de vendre un actif ou produit d’investissement particulier.
Présentation de Meta
Caractéristiques de l’action Meta (META)
| Code ISIN | US30303M1027 |
| Indice | NASDAQ 100 |
| Marché | NASDAQ |
| Secteur d’activité | Technologie |
| Capitalisation boursière (août 2025) | 1 857 Md$ |
| PER 2024 | 24,5x |
| Rendement 2024* | 0,34% |
| Éligibilité au PEA | ❌ |
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Action Meta : historique du cours sur 5 ans

2022 peut-être qualifiée d’année noire pour le géant des réseaux sociaux. Son cours chute de 63%, à son niveau de 2015, sous l’effet de résultats peu convaincants et de mauvais choix stratégiques (Métavers et monnaie numérique).
Toutefois, à la sortie de ChatGPT, en novembre 2022, Meta s’engouffre dans la brèche et renoue avec une croissance marquée de ses revenus publicitaires, grâce à l’IA et à un meilleur ciblage de ses utilisateurs.
L’action s’inscrit alors dans une tendance haussière durable. L’annonce des droits de douane américains, en avril 2025, n’inverse que momentanément la dynamique du cours.
Le tableau ci-dessous illustre les performances annuelles de Meta, ainsi que les principaux évènements qui ont fait son actualité depuis 2021.
| Δ | Faits marquants | |
|---|---|---|
| 2021 | +23% | Janvier : 11,22 milliards de bénéfice net, soit 53% de hausse sur 2020, grâce à l’explosion des pratiques numériques.
[1]
Avril : piratage de données et divulgation de 530 millions de comptes. Octobre : panne informatique géante, crise de réputation et changement de nom, Facebook devient Meta. [2] |
| 2022 | -63% | Février : les résultats financiers du 4e trimestre 2021 déçoivent les marchés. Le Métavers se révèle coûteux et le projet de monnaie numérique est abandonné.
[3]
Novembre : suppression de 11 000 emplois, gel des embauches et réduction de l’emprise immobilière. Novembre : sortie de ChatGPT. |
| 2023 | +177% | Février : Meta se positionne dans la course à l’IA. Février : programme de rachat d’actions de 40 milliards de dollars. Juillet : croissance à deux chiffres des revenus publicitaires au 2e trimestre 2023, grâce à l’IA et au nouveau moteur de suggestion. [4] |
| 2024 | +74% | Avril : bénéfice net multiplié par 2, à 12,4 milliards de dollars sur un an, au premier trimestre 2024. Août : Résultat net en hausse de 73% sur un an. |
| 2025 | +26% | Janvier : fin du fact-checking sur les plateformes Meta, ainsi que des programmes en matière de diversité. Janvier : Investissement de 65 milliards de dollars dans l’IA en 2025. [5] Février : bénéfice net de 20,8 milliards en 2024, en hausse de 50%. Avril : annonce de l’augmentation des droits de douane américains et chute vertigineuse des cours des grands groupes de la tech. Juillet : bénéfice net en hausse de 36% au deuxième trimestre 2025. |
Meta : Informations clés
Brève histoire de Meta
L’histoire de Meta est indissociable de celle de son fondateur et PDG, Mark Zuckerberg. Ce dernier crée le réseau social Facebook en 2004, alors qu’il est encore étudiant à Harvard. Son objectif est de permettre à des amis de se connecter et de partager des informations.
Très vite, le réseau prend de l’ampleur et, en 2008, il compte 100 millions d’utilisateurs.
Mark Zuckerberg ne s’arrête pas en si bon chemin. En 2012, il rachète Instagram et Facebook fait son entrée au NASDAQ. Deux ans plus tard, la société intègre aussi WhatsApp, après une acquisition de 19 milliards de dollars.
En 2021, le groupe change de nom au profit de Meta Platforms Inc. et inaugure une nouvelle ère tournée vers le Métavers et l’intelligence artificielle.
Selon les données de Statista, Facebook serait le réseau social le plus populaire, en 2025, avec plus de 3 milliards d’utilisateurs. Il devance YouTube, Instagram, WhatsApp et TikTok. [6]
Direction de Meta
Mark Zuckerberg exerce la fonction de PDG de Meta depuis la création de l’entreprise sous le nom de Facebook.
Le comité de direction se compose des membres suivants (liste non exhaustive) :
| Nom | Fonction | Ancienneté |
|---|---|---|
| Joel Kaplan | Responsable des affaires internationales | 2011 |
| Susan Li | Directrice financière | 2022 |
| Javier Olivan | Directeur d’exploitation | 2007 |
| Chris Cox | Directeur des produits | 2005 |
| Andrew Bosworth | Directeur technique | 2006 |
| Jennifer Newstead | Directrice juridique | 2019 |
| Janelle Gale | Responsable des ressources humaines | 2012 |
Le conseil d’administration de Meta est présidé par Mark Zuckerberg.
Actionnaires principaux de Meta
Si Mark Zuckerberg est toujours actionnaire de Meta, environ 65% des actions sont détenues par des institutions.
Parmi elles, trois sociétés possèdent plus de 5% des parts :
- Vanguard Fiduciary Trust (8,8%) ;
- Fidelity Management & Research ( 6,224%) ;
- BlackRock Advisors (5,895%).
Données fondamentales et ratios financiers de Meta
Dans le tableau ci-dessous, vous trouverez l’essentiel des données financières à connaître avant d’acheter l’action Meta.
| 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires* | 117 929 | 116 609 | 134 902 | 164 501 |
| Résultat d’exploitation* (EBITDA) | 63 884 | 49 622 | 71 956 | 101 568 |
| Résultat net* | 39 370 | 23 200 | 39 098 | 62 360 |
| Endettement* | -47 998 | -30 815 | -47 018 | -48 989 |
| Rentabilité des fonds propres (ROE) | 24,21% | 13,19% | 18,83% | 24,66% |
| Bénéfice net par action (BNPA) | 13,77$ | 8,59$ | 14,87$ | 23,86$ |
| Price earnings ratio (PER) | 24,4x | 14x | 23,8x | 24,5x |
| Dividendes par action | – | – | – | 2$ |
| Taux de rendement | – | – | – | 0,34% |
Les résultats de Meta
En 2021 et 2022, le chiffre d’affaires de Meta a stagné et son bénéfice net a chuté. En 2023, le groupe a renoué avec une forte croissance financière, et a confirmé cette dynamique sur l’exercice 2024.
Les résultats atteignent alors un niveau record, avec 62 milliards de dollars de bénéfices, soit une augmentation de près de 60%. Avec ses profits, la firme compte poursuivre son développement dans l’intelligence artificielle. [7]
Meta tire ses revenus de la publicité diffusée sur ses réseaux, comme Facebook, Instagram ou Threads. Le groupe parvient aussi à réduire ses dépenses, notamment en matière de marketing.
Néanmoins, Meta ne gagne pas sur tous les tableaux et sa division Reality Labs, chargée du Métavers, engrange des pertes de 17,7 milliards de dollars.
Au deuxième trimestre 2025, la firme continue d’augmenter ses revenus publicitaires, mais ne rentabilise toujours pas les produits liés au Métavers. [8]
Secteurs d’activité
Comme vous pouvez le constater sur le graphique suivant, le chiffre d’affaires de Meta, en 2024, est constitué essentiellement de revenus publicitaires.

Les revenus de Meta proviennent du monde entier, mais majoritairement des États-Unis et du Canada.

Au-delà de la publicité, Meta est un écosystème composé d’applications, de services et de produits.
| Application | Catégorie |
|---|---|
| Réseau social | |
| Messenger | Messagerie |
| Réseau social | |
| Messagerie | |
| Meta Horizon | Univers de réalité virtuelle |
| Threads | Réseau social |
| Service | Catégorie |
|---|---|
| Meta AI | Assistant personnel IA |
| AI Studio | IA conversationnelle |
| Llama | Modèle d’IA en open source |
| Meta Pay | Système de paiement |
| Meta Verified | Protection d’identité |
| Produit | Catégorie |
|---|---|
| Lunettes IA | Lunettes connectées de la marque Ray Ban ou Oakley, |
| Meta Quest | Casques de réalité virtuelle |
La politique de dividendes de Meta
Le premier dividende de l’histoire de Meta a été versé en 2024, mais le taux de rendement est faible, comme pour les autres grandes entreprises de la tech. La firme pratique plus volontiers le rachat d’actions pour redonner des liquidités à ses actionnaires.
Sur 2025, les versements de dividendes se poursuivent sur la base de 0,53$ tous les trimestres.
Principaux concurrents de Meta
Les revenus de Meta Platforms proviennent essentiellement de la publicité, mais le spécialiste des réseaux sociaux voit ses parts de marché grignotées au profit :
- d’autres réseaux sociaux, comme YouTube, TikTok, Snapchat ou Pinterest ;
- des géants du secteur de la tech, tels qu’Alphabet inc. ou Amazon. [9]
Action Meta : Forces et faiblesses
Le positionnement de Meta sur le marché
L’écosystème de Meta lui offre un avantage concurrentiel de premier ordre. À travers ses applications (Facebook, Instagram, etc.), la société parvient à toucher toutes les catégories de la population dans le monde entier.

Si Meta se positionne parmi les plateformes préférées des utilisateurs, la firme possède également la plus large audience publicitaire chez les personnes de plus de 18 ans.

Les réseaux sociaux sont désormais ancrés dans le quotidien des utilisateurs et constituent un canal d’acquisition majeur pour les entreprises. À travers ses innovations, Meta leur propose un marketing digital ciblé, basé sur les données démographiques et comportementales.
Et les entreprises tendent à augmenter chaque année leur budget publicitaire à destination des réseaux sociaux.

La stratégie de développement de Meta
Meta mise définitivement sur l’intelligence artificielle pour assurer son développement. Les investissements devraient atteindre des « centaines de milliards de dollars » dans l’objectif de créer une « superintelligence ».
L’entreprise entend concurrencer les IA génératives d’OpenAI et de Google, et doit pour cela se doter d’infrastructures ultra-performantes et de talents à la hauteur de ses ambitions. [10]
En parallèle, Meta poursuit d’autres projets essentiels à sa croissance, comme :
- le déploiement d’un câble sous-marin reliant les cinq continents pour garantir le transport de données numériques ; [11]
- la collaboration avec EssilorLuxottica sur les lunettes connectées.
Investir dans l’action Meta : les risques
Les activités de Meta sont sujettes à controverses et la firme se retrouve régulièrement sur le banc des accusés pour des motifs tels que :
- le traitement et la confidentialité des données des utilisateurs ;
- ses pratiques managériales douteuses ;
- la modération de ses contenus ;
- l’abus de position dominante dans le cadre du rachat d’Instagram en 2012 et de WhatsApp en 2014 ;
- le non-respect des réglementations nationales…
Ces attaques menacent directement son modèle économique.
Par ailleurs, malgré des investissements colossaux dans l’intelligence artificielle, rien ne garantit le succès de Meta face au fort niveau de concurrence du secteur. D’autant plus que la firme a déjà subi un échec retentissant avec le Métavers.
Son segment Reality Labs ne parvient pas à être rentable et affiche des pertes de plusieurs milliards chaque trimestre.
Meta : Analyse technique du cours

Le cours de Meta s’inscrit dans une tendance de fond haussière, malgré la chute du titre, entre février et avril, de près de 35%. Comme d’autres valeurs de la tech, la société a fait les frais de la guerre commerciale entre les États-Unis et le reste du monde.
Le 15 août 2025, le cours a enregistré un nouveau point haut à 796,25$, puis il s’est replié sur le support à 740$. Il pourrait poursuivre sa chute et combler le gap haussier du 31 juillet.
Autre scénario envisageable, le titre pourrait consolider sa position et évoluer quelque temps dans un range compris entre 740$ et 800$.
Faut-il investir dans l’action Meta en 2025 ?
Investir dans l’action Meta en 2025 revient à parier sur l’avenir de l’intelligence artificielle, tout en misant sur la solidité d’un modèle économique fondé sur la publicité numérique.
Portée par des résultats financiers record et une position dominante sur le marché des réseaux sociaux, la société affiche un potentiel de croissance élevé, en particulier grâce à ses ambitions dans l’IA générative et les infrastructures numériques.
Cependant, ces perspectives s’accompagnent de risques notables : dépendance à la publicité, concurrence féroce, divisions déficitaires comme le Métavers et controverses récurrentes.
Dès lors, l’action Meta peut séduire les investisseurs à la recherche d’innovation et de croissance — à condition d’accepter une certaine volatilité et de garder un œil critique sur sa gouvernance et ses paris technologiques.
Comment acheter des actions Meta ?
L’action Meta n’est pas éligible au PEA. Vous devez donc réaliser la transaction via votre compte-titres. Si vous ne possédez pas ce type de support, vous pouvez consulter notre sélection de CTO et comparer les différentes offres du marché en fonction de critères, tels que les frais de courtage, l’interface, les outils, ou encore la qualité du service client.
Une fois votre compte ouvert, vous avez accès au screener de votre application bourse. Recherchez l’action Meta en utilisant son nom, son code ISIN (US30303M1027) ou son code mnémonique (META). Puis, créez un ordre d’achat avec le nombre de titres souhaité.
Votre établissement se charge d’exécuter l’ordre de bourse, puis d’inscrire vos actions dans votre portefeuille afin que vous puissiez suivre vos positions.
Vous pouvez simuler l’achat d’actions Meta à l’aide d’un compte de démonstration, comme celui proposé par ProRealTime. Cette plateforme bourse vous permet de vous entraîner sur les marchés financiers avec un portefeuille virtuel gratuit et sans engager réellement votre capital.
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Sources de l'article
Lead Copywriter chez Syntax Finance, Audrey possède un diplôme d’études comptables et financières (DECF) et une expérience professionnelle de plus de 15 ans dans les secteurs bancaire et comptable.
